Lorsque l’on séjourne à Madrid, il y a une étape de choix à ne pas rater: Toledo (Tolède)
Un nom qui nous semble familier tant cette ville regorge d’un patrimoine historique reconnu par l’Unesco.
Même si vous n’êtes pas amateur de vieilles pierres vous ne resterez pas indifférent devant la beauté de cette ville fortifiée.
Toledo est aussi une ville d’une forte richesse artistique. Un lieu où de célèbres poètes naquirent ou moururent tel Garcilaso De La Véga, dont on peut admirer la statue au centre d’un agréable petit espace vert. Un peintre bien connu, restera à jamais lié à la ville de Toledo : El Greco. Un de ses chefs d’œuvre “L’enterrement du comte d’Orgaz” est exposé dans l’église Santo Tomé.
Se rendre à Toledo c’est découvrir l’art, la culture mais aussi l’incarnation de la tolérance, le métissage culturel de trois religions qui ont su cohabiter et ce jusqu’à l’inquisition ; C’est, au détour d’une rue, admirer à quelques minutes les unes des autres, une cathédrale catholique, des synagogues juives ainsi qu’une mosquée musulmane.Une diversité incroyable qui confère à cette cité une atmosphère mystique et sereine. On déambule avec plaisir, le nez en l’air, à l’affut d’une façade originale, d’une teinte de pierre dorée comme le soleil castillan.
On finit par oublier, pour un moment, le plan de la ville au fond de son sac, pour se laisser simplement guider par son instinct.
Retrouvant le plaisir presque enfantin de se perdre dans le dédale des rues piétonnes. Pour découvrir, loin des hordes de touristes, la vitrine d’une petite pâtisserie locale. Instant gourmand.
L’atmosphère est encore paisible en ce mois de mai malgré les nombreux cars remplis de touristes, la douce chaleur des rayons de soleil se fait caressante. On s’y sent bien. Chez soi. Cette sensation presque familière je l’ai déjà ressentie plusieurs fois au cours de notre séjour de 4 mois en Espagne. Il y a un jenesaisquoi dans ce pays qui vous ensorcelle. Sous l’emprise de sa douce quiétude, de sa multitude d’églises, de ses hauts remparts et de son ciel bleu azur, lorsqu’à la fin du jour, vous lui tournez le dos, c’est avec le fol espoir de revenir s’égarer au coeur de ses murailles anciennes.
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