couverture du livre l'art de la simplicitéC’est tout à fait par hasard que j’ai découvert le livre  « l’art de la simplicité » écrit par Dominique  Loreau et acheté en version Kindle. Logique pour une nomade!

L’auteure s’est installée au Japon il y a plus de 25 ans, conquise par un certain art de vivre zen et épuré.

Déjà adepte de minimalisme en raison de notre mode de vie, certains de ces conseils me sont déjà familiers. D’autres me paraissent farfelus à notre époque, mais j’ai pris du plaisir à le lire. C’est pour cette raison que je souhaite partager avec vous mon ressenti.

Lorsque nous avons fait le choix de changer de vie pour un mode nomade, nous avons du donner, vendre, jeter beaucoup de ce que nous avions. Nous nous sommes séparés, détachés de tous ces objets qui, finalement, ne nous étaient pas si indispensables. Certains même encombraient notre quotidien. Le minimalisme, c’est cela : vivre avec peu, mais vivre mieux.

S’inspirer du minimalisme peut se faire sans choisir de vivre de la même façon que nous. Vous pouvez, tout en ayant une vie sédentaire, vouloir épurer votre intérieur, faire du vide dans vos armoires, faire du tri et du rangement dans votre vie. Et même dans votre carnet d’adresses !

Et « l’art de la simplicité » vous fournit les clefs pour y parvenir. A votre rythme.

L’auteure livre, au fil des pages, ses recommandations pour ne plus se laisser envahir par trop de meubles, trop d’objets, trop de vêtements qui nous empêchent finalement d’en profiter réellement.

Choisir la qualité à la quantité

Ce livre s’adresse plus particulièrement aux  femmes, peut-être parce que nous sommes souvent des acheteuses à outrance. Il suffit d’ouvrir nos armoires pour nous rendre compte du nombre de vêtements que nous ne portons pas ou plus, mais que nous gardons depuis des années au cas où nous parvenions à perdre ces quelques petits kilos superflus… Ou ce chemisier acheté un jour de solde et que nous trouvons particulièrement moche. Et ne parlons pas des chaussures !

Mais il y  a aussi ces bibelots que nous amassons pendant des années et qui prennent la poussière tout en haut sur nos étagères.

 « Nous vivons tant dans l’excès que nous n’imaginons pas que cela pourrait un jour changer. N’ayant jamais connu la faim ou le manque, nous croyons que l’abondance est intarissable … »

Libérer son corps

Bien sûr, ce livre ne parle pas uniquement d’achat compulsif. Les premiers chapitres peuvent peut-être rebuter certaines, de par leur coté un peu superficiel. L’auteure explique, par exemple, qu’il est préférable d’avoir un seul sac, mais que celui-ci se doit d’être de très bonne qualité pouvant durer des années et donc être plutôt cher… Elle donne de nombreux conseils de beauté et même des recettes de « masque fait maison « en soulignant l’importance de prendre soin de soi en ayant une alimentation frugale, en apprenant la paresse, en se massant régulièrement le corps, en jeûnant…

A ce moment-là, je me suis dit que le titre ne correspondait pas au contenu. En quoi le fait de passer des heures dans sa salle de bain à se brosser le corps et à prendre des bains pouvait enseigner la simplicité ? Cela me semblait alors bien futile.

Découvrir la méditation

Minimalisme l art de la simplicité Et puis, j’ai continué ma lecture et j’ai compris que, dépassée la partie sur le corps, c’est vers un aspect plus zen, un lâcher-prise que nous mène l’auteure. Vers un changement fondamental de notre façon de vivre et de côtoyer les autres. J’ai été alors plus sensible à la partie sur le mental.

C’est effectivement un livre sur le développement personnel, inspiré des philosophies orientales, pour se sentir en harmonie avec soi-même,  avec les autres, avec les choix que nous faisons dans notre vie.

En  ce qui me concerne, c’est pile-poil ce dont j’avais besoin, là, maintenant. Que l’on me donne certaines pistes à suivre pour partir sur de nouvelles bases en ce début d’année. Et peut-être le déclencheur vers de nouvelles lectures.