La perte de son entreprise, de son emploi, un divorce qui se passe mal et du jour au lendemain on se retrouve à la rue, sans plus aucun revenu. Comment trouver la force pour ne pas sombrer ? Ce type d’événement, beaucoup de famille y sont confrontées. Elles trouvent chacune, à leur manière, une façon de s’en sortir.
 Aujourd’hui, nous vous présentons une nouvelle interview d’une famille qui a changé de vie pour s’en sortir. A travers ce témoignage très émouvant, découvrez comment cette famille a transformé des accidents de la vie en force et en expérience enrichissante.
Nous sommes une famille recomposée de 5 personnes. Stéfanie (50 ans) et Christophe (47 ans), Paul le fils de Stéfanie (21 ans), Théo le fils de Christophe (15 ans) et Jade notre fille qui a 11 ans.

Christophe est breton et moi parisienne, à l’origine d’un papa français et d’une maman hongroise. Fille d’expatriés, j’ai vécu la grande majorité de mon enfance dans différents pays d’Afrique.

Christophe a été, pendant de nombreuses années, cadre supérieur en, grande distribution. Moi, commerciale de formation. Ayant exercé dans ce métier durant une quinzaine d’années, j’ai ensuite été assureur durant à peu près le même temps.

Nous sommes en couple depuis 2003. Nous nous sommes rencontrés dans le milieu professionnel et, depuis, essayons au maximum de travailler ensemble.

Nos divorces respectifs n’ayant pas été très simples, nous avons préféré quitter la Normandie en 2008 pour mettre de la distance et nous réinstaller dans le sud. Nous habitions dans l’Aude et cherchions une opportunité pour créer notre affaire.

« La force ne vient pas des capacités physiques ; elle vient d’une indomptable volonté. »
Gandhi

Racontez-nous votre vie avant ?

En 2012, nous avons eu cette opportunité. La possibilité de racheter une société de vente de bois de chauffage et autres combustibles. Nous avons donc, à nouveau, tout quitté pour partir à Montpellier.

Nous étions donc, en 2015, gérants de société, ABC Bois. Société que nous avons fait prospérer durant 3 ans. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Notre statut social était dans la classe moyenne. Nous avions une vie régulière, la même que beaucoup de cadres. Nous travaillions sans compter nos heures et nous avions, à l’époque, ce que nous croyions l’avantage d’avoir notre société et notre maison sur le même lieu, dans un parc de 4 hectares.

Paul, vivait avec nous. Théo, venait pendant les vacances et Jade suivait une scolarité normale. Bref, une vie classique.

Quel événement est venu tout bouleverser ?

En janvier 2015, la boite de vitesse de notre camion de livraison nous a lâché. Un montant de réparations très conséquent et une perte d’exploitation prévisible de 1 mois… et tout s’écroule du jour au lendemain. Période très dure : en 15 jours de temps, après consultations de conseillers, nous avons dû prendre la décision de mettre notre société en liquidation judiciaire.

Le 02/02/2015, la liquidation a été prononcée. Là, tout s’est enchaîné. Nous n’avions, bien entendu, pas fini de payer le crédit de notre société. La banque n’a pas attendu une journée avant de nous fermer tous les comptes. La propriétaire des lieux, nous a tout de suite envoyé un recommandé, nous laissant 6 mois pour quitter la maison.

Bref, une tornade s’est abattue sur nous. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de ne pas nous écrouler : il fallait faire avec ce qu’il restait. Déjà pour nous, mais aussi pour les enfants.

Les éléments en place à ce moment :

  • Plus de travail
  • Bientôt plus de maison
  • Pour Paul, il était prévu qu’il aille faire ses études supérieures à Nantes
  • Théo vivait, de toute façon, chez sa maman
  • Jade : nous l’avions déscolarisée l’année précédente suite à du harcèlement qu’elle avait subi à l’école. Nous étions avec elle, en reconstruction
  • Pas vraiment de lieu de rattachement familiale, puisque les parents de Christophe vivent en Bretagne et mes parents sur la Côte d’Azur
  • Et côté argent, nous avions 900€ pour essayer de tenir 3 mois et ensuite …

Nous avons, en premier, essayé de trouver du travail sur Montpellier. Mais nous avons vite compris que c’étaient des coups d’épée dans l’eau. Nous avons effectué quelques missions d’intérims et avons commencé à vendre ce que nous possédions pour manger.

L’échéance pour quitter la maison approchait à grand pas.

Plus rien… Les questions… Les priorités ? Les nuits blanches à essayer de réfléchir et les têtes qui s’embrouillent à force. Mais, quand même, cette question qui ressort toujours : Comment trouver un logement ? Pas facile sans travail… Mais quand bien même, nous y arriverons… Et si nous trouvons du travail loin ? Et cela, tourne, tourne…

Puis, une lumière : il nous faudrait une maison à roulette. Et voilà, la lumière qui nous soutient. Camping-caristes vacanciers, nous savions que nous étions bien dans ce « logement ». Cela émerge et cela mûrit. De toute façon, nous ne voyions pas grande issue.

De notre statut social, il ne reste rien. Une amie fait de la récupération alimentaire pour nous. Car, pour moi, cela m’est difficile mais nous avons faim et nous voyons la vie sous les ponts qui se rapproche si nous ne suivons pas cette lumière.

Mais, nous n’avons pas un sou. Comment faire ? A 47 ans, je demande à mes parents de nous aider ? Heureusement, j’ai une famille formidable et malgré leurs peurs, leurs tristesses de notre situation, mes parents investissent dans un camping-car pour nous le laisser en disposer sans limite de temps.

Voilà, comment est arrivé Oscar (notre carrosse) dans notre vie et notre vie nomade.

Quelles ont-été vos craintes avant d’emménager dans votre maison roulante ?

Nos craintes : et si, nous ne trouvons pas de travail ? Et si nous tombons en panne ? Et si nous n’arrivons pas au final à vivre dans 12 mètres carrés ? Car c’est à l’année et non plus pour les vacances.

Quelles sont les choses indispensables à emporter ? Puisque nous ne pouvons emporter que le strict minimum… Et si nous nous trompons dans notre choix ?

Des « et si« , nous pourrions en citer des millions. Cela tourne dans la tête à ne plus savoir où on en est.

« Et si » notre décision n’était pas la bonne…

Mais la peur empêche d’avancer et nous devons avancer, donc vaincre nos peurs et tenter. Tenter en espérant avoir fait le bon choix. Et voilà comment est né le ChriFaJa Trip (ChriFaJa pour Christophe, Fany et Jade), LA transformation de cette catastrophe en aventure.

« Papa, Maman je vous remercie de me donner cette vie superbe, sans vous je ne connaîtrais pas tout ce que je connais aujourd’hui.« 

Quelle a été la réaction de votre fille ?

Les larmes, les hurlements de tristesse au début. Quitter ses copines, arrêter la comédie musicale, l’école de cirque, les cours d’escalade… Les larmes coulaient souvent. Vendre ses jouets a été une horreur pour elle. Mais comme une grande majorité sont partis chez une fille de son âge, rapatriée de l’étranger avec ses parents (elle n’avait, elle aussi, plus rien), Jade a été réconfortée et a fini par se dire qu’elle faisait une bonne action.

Puis, quand l’idée du ChriFaJa Trip est venue, cela l’a enthousiasmé. Faire le tour de la France en camping-car et aller à la rencontre d’autres personnes, visiter d’autres régions… Nous avions réussi à positiver l’événement et nous nous accrochions à ce positivisme. Du coup, nos enfants croyaient en nous et positivaient avec nous. Même si, les garçons ne venaient pas avec nous, eux aussi avaient besoin d’être rassurés quant à notre avenir. Et mon grand avait très peur pour sa sœur même s’il avait confiance en nous.

Jade n’avait que 9 ans, Ce n’est pas facile de tout comprendre à cet âge. Ce qui est important, c’est pouvoir avoir confiance en ses parents.

C’est une jeune fille de 11 ans maintenant. Pas plus tard qu’avant-hier, où nous avons fêté nos 2 ans de nomades, elle nous a écrit un beau message : « Papa, Maman je vous remercie de me donner cette vie superbe, sans vous je ne connaîtrais pas tout ce que je connais aujourd’hui, alors MERCI 💖 ».
Voilà, cela résume bien le changement et son bonheur.

Comment avez-vous fait pour l’école ?

Jade comme je l’ai dit, avait été déscolarisé en CE1 pour cause de harcèlement à l’école. Elle avait psychologiquement été détruite par un gamin. La réaction de l’école n’étant pas du tout satisfaisante pour nous, l’autre enfant avait un passé (Jade, non apparemment) et était suivi par un pédopsychiatre (et pas Jade). L’école ne pouvait – soit-disant – rien faire et notre fille aurait dû subir… Bref, n’en parlons plus… Encore une fois, nous avons réussi à positiver et nous dire que si elle n’avait pas été déscolarisée à cette époque, nous n’aurions peut-être pas réagi pareil…

Comme nous étions déjà en IEF, cela a coulé de source de continuer. Un changement pourtant : nous avions; pour la première année, pratiqué librement car le psychologique devait être notre priorité. En partant vivre en camping-car, nous avons pensé qu’il lui fallait quand même, dans cette vie nomade, une régularité. Nous l’avons donc, les 2 premières années, inscrite à des cours par correspondance. Cette année, Jade est en sixième et  nous n’utilisons plus de cours par correspondance. Nous continuons à suivre le programme pour qu’elle puisse réintégrer une école si elle le désirait.

A suivre… Nous aviserons au fur et à mesure.

Qu’en pensent vos proches ?

Mes parents et mes sœurs, d’un état d’angoisse permanent pour nous, sont, petit-à-petit, rassurés et voient que nous avons réussi à nous reconstruire une vie. Une vie, certes pas idéale (la perfection n’existe pas), mais dans laquelle nous sommes heureux.

La famille de Christophe n’a pas toujours compris, mais, aujourd’hui, accepte et des liens se sont même resserrés depuis.

Nos garçons subissent l’éloignement et nous manquent énormément, mais ils comprennent et sont heureux pour nous de nous voir heureux.

Les amis, nous en avons perdu pas mal au passage de gérants à rien… étaient-ils de vrais amis ? Nous ne le pensons pas. Donc, le ménage a fait du bien.

Après, notre philosophie est de ne pas juger la vie des autres et, par répercussions, nous n’apprécions pas que l’on juge notre vie. Personne ne vit la vie d’un autre, donc, sans toutes les cartes, il n’est pas possible de juger. C’est NOTRE Trip et personne n’a vécu ce que nous avons vécu. Nous avons pris des décisions que nous avons pensées les meilleures pour nous. Les « à votre place nous aurions… » sont faciles quand on voit une situation de loin…

Comment est votre nouvelle vie jusqu’à présent ?

Notre nouvelle vie est fondamentalement différente de ce que nous vivions avant.

Plus ou moins sédentaires avant (car nous déménagions quand même souvent), nous sommes devenus nomades au sens propre du terme. Nous nous déplaçons au gré des missions de travail que nous trouvons.

Nous étions derrière un bureau toute la journée depuis des années, en tenue d’apparat et autres accessoires. Nous travaillons aujourd’hui, la majorité du temps, en extérieur et en tenue de combat (comme nous disons).

Notre maison a rétréci de plus de 10 fois la surface… et nous nous y sentons bien ! Nos rêves de grande maison et grand jardin ont disparu et, aujourd’hui, la nature entière est notre jardin.

Avant, nous croyions vivre bien, mais nous nous sommes rendus compte que des biens nous en avions mais nous oublions de vivre.

Aujourd’hui, nous vivons et en prenons le temps. Un jour, au début du ChriFaJa Trip, Jade m’a dit : « Maman, avant, quand je te demandais de faire ceci ou cela, tu me disais attends, et maintenant tu me dis oui ». Et oui, quelle claque de se rendre compte que tellement de choses inutiles encombraient notre vie.

Notre vie, aujourd’hui, est LA Vie dont nous avons besoin. Nous nous plaisons à dire que nous avons tout perdu pour tout gagner. Je pense que c’est le meilleur résumé.

Nous dirions qu’en moyenne nous vivons bien avec 1000€ par mois.
(…)

Quel budget faut-il prévoir, au minimum, par mois pour vivre en camping-car en famille ?

Nous ne sommes pas un bon exemple pour donner un budget. Nous sommes partis avec juste de quoi mettre du gas-oil dans Oscar et aucune réserve. Nous avons des dettes bancaires et sommes en surendettement. Nous vivons avec des moyens très limités.
Nous n’avons eu que 6 mois pour penser à notre changement de vie. Alors autant dire que l’argent est vraiment devenu accessoire pour nous.

Là aussi, notre philosophie est bien différente d’avant. Aujourd’hui, quand nous avons des sous, nous profitons et quand il faut serrer la ceinture, nous savons le faire. Notre budget varie. L’hiver est plus rude que l’été car l’hiver nous avons un peu moins de travail et plus de frais (chauffage…) mais nous y arrivons. Nous dirions qu’en moyenne nous vivons bien avec 1000€ par mois.

Quelle est votre activité professionnelle ?

Quand nous sommes partis, nous avions besoin d’un grand vidage de tête. Ni Christophe, ni moi, ne nous sentions prêts à vivre du stress au travail. Nous avons donc fait le choix de travailler dans l’agriculture (ramassage de fruits et légumes, vendanges…) et nous avons découvert que ces travaux nous convenaient. Nous aimons l’ambiance qu’il peut régner avec les saisonniers et les rapports avec nos employeurs. Le soir, quand nous finissons notre travail, nous n’avons pas de soucis qui tournent dans la tête

Nous arrivons pour le moment, depuis 2 ans, à travailler environ 10 mois sur 12.

Pour le moment, nous continuerons, tant que le physique est là.

Pour trouver du travail, nous contactons les Agri emplois de chaque région, le site est anefa.fr . Encore une fois, nous avons tendance à nous présenter directement, le contact humain est tellement plus facile.

Quand nous roulons, nous nous arrêtons dans les agences d’intérim, demandons la tendance emploi. Si on nous dit qu’il y a du travail, nous nous inscrivons et attendons un maximum de 8 jours pour travailler. Si pas de travail, nous continuons notre route.

La première année fut la plus difficile, maintenant, nos anciens employeurs étant prêts à nous reprendre d’années en années, cela nous fait un filet de sécurité au cas où nous ne trouverions pas autres choses car notre but est quand même de voyager en travaillant 🙂 donc, d’essayer de changer.

Combien gagnez-vous avec ce changement de vie ?

Nous n’avons plus un sou, mais n’avons jamais été aussi riches !

Nous sommes payés le Smic horaire, tout dépend des heures que nous effectuons.

Mais, ce qui est sûr, c’est que nous gagnons notre liberté.

Qu’attendez-vous de l’avenir ?

Avenir ??? Non, nous vivons au jour le jour. Nous avisons. La vie nous a montré que les prévisions sont rarement réalisées, d’où les déceptions. Nous ne prévoyons quasiment rien et, du coup, nous n’avons presque plus de déceptions.

J’ai perdu une sœur en l’espace de 6 mois, de ce foutu crabe… La vie on la regarde différemment ensuite. Et quand, par-dessus cela, se rajoute une perte de tous biens en quelques mois … croyez-moi, prévoir à 6 mois, pour moi, est impossible.

Au début, cela nous a fait peur de vivre au jour le jour et, petit-à-petit, nous avons adopté cette philosophie. Aujourd’hui, selon nous, c’est le meilleur moyen de vivre heureux.

Que regrettez-vous dans cette nouvelle vie, qui vous déplaît dans ce mode de vie par exemple ?

Nous ne pouvons répondre car l’avantage de cette vie est, justement, si quelque chose ne nous plaît pas (un lieu, des personnes, un travail…) : nous avons des roues, nous partons !

Pour le moment, nous apprécions notre vie et la vivons à fond. Demain, si cela ne nous plaisait plus, nous changerions, comment et pour quoi ? Nous verrons, si cela arrive… Nous avons appris à rebondir.

Qu’est-ce qui vous manque de votre ancienne vie ?

RIEN.

Nous avons l’essentiel et, surtout, nous sommes une famille très unie. L’Amour est essentiel et, lui, est resté du passé au présent.

Nous avons un détachement total avec le matériel et un rapprochement avec la nature. Notre ancienne vie était une accumulation de biens matériels et une course au toujours plus… Nous avons la chance d’avoir vécu cette vie avant. Nous connaissons ce que sont les grandes maisons, grands restos, grands hôtels, les vacances aisées, les beaux vêtements, les belles voitures, motos… Aujourd’hui, du coup, nous n’envions pas ce que nous avons perdu.

Quelles sont les plus belles choses survenues avec ce changement de vie ?

Justement, ce retour à l’essentiel et ces belles rencontres.

Nous ne pensions pas, en partant, que la vie pourrait être si belle. Nous avons l’impression d’être un peu partout chez nous. Quel bonheur que de voir qu’à certains endroits où nous sommes passés les gens attendent avec impatience notre retour et nous disent que nous leurs manquons.

Nous recevons des tonnes d’amour de gens que nous ne connaissions pas il y a peu. Nous sommes milliardaires en rencontres.

Votre regard sur la vie, sur le monde, a-t-il changé depuis ?

Nous nous sommes beaucoup réconciliés avec la nature humaine. Nous connaissons des rapports sains maintenant. Les parasites qui ne sont là que parce que vous leur donnez de l’importance ont disparu. Les personnes que nous fréquentons maintenant sont avec nous seulement pour notre personnalité.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui se retrouvent dans une situation compliquée et difficile à vivre et qui ne savent pas comment s’en sortir ?

Ecouter son instinct de survie. Reprendre contact avec sa vraie personnalité.

Nous avons un chemin de vie et il faut réussir à le suivre avec son cœur.

Et surtout : ne jamais baisser les bras. Penser à ces gens en fin de vie, qui continuent à se battre car la vie est belle et ils n’ont pas envie de la quitter.

La vie est belle, il faut juste la regarder du bon côté.

Si l’on suit son instinct, la décision sera bonne.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient vivre et voyager en camping-car ?

Je réponds à beaucoup de gens sur internet qui me posent des questions et je dis toujours. C’est NOTRE avis car chacun est différent. Mais vivez tant que vous êtes vivants. Prévoir dans x ans, je partirai… pour nous, c’est perdre du temps. Si on a vraiment envie de partir, il faut le faire.

Bon, ne partez pas trop à la fois car nous sommes de plus en plus et à force nous allons risquer de nous gêner (rire).

Un dernier mot ?

Nous en avons gravi pourtant des échelons avant et nous n’avons jamais entendu autant de gens nous dire qu’ils nous admirent que maintenant.  C’est encourageant !!!

La vie n’est pas toute rose, mais elle n’est pas non plus toute noire. Chacun choisit la couleur qu’il préfère regarder.

Une anecdote ?

Plein même ! Mais en voici une : une peur bleue que nous avons eue, pour servir de leçon.

La première nuit que Jade avait passée avec nous dans le camping-car. (Elle est, en effet, restée 2 mois chez sa tata à notre départ, histoire de bien nous mettre en route). Nous avions dormi dans le massif de l’Estérel, superbe endroit.

Donc, le matin : réveil et préparation du départ. Christophe démarre et là, une grosse fumée blanche sort de son siège, une odeur de brûlé. Un fil de la batterie commençait à s’enflammer. Bien entendu, sur le coup, ce fut un peu la panique ! Nous devons sortir, nous, le chien et le chat, en se disant que nous étions peut-être entrain de tout perdre !

Je prends alors l’extincteur… et je m’aperçois qu’il est périmé depuis un certain temps ! Tout s’est bien terminé, nous avons réussi à maîtriser l’incendie.

Nous avons appelé cet épisode, baptême du feu de camping-car.

Une morale : si vous achetez un camping-car, vérifiez la date de validité de l’extincteur avant d’en avoir besoin !

Quelques livres, apps, sites web conseillés par ChriFaJa Trip pour mieux comprendre, appréhender, connaitre et trouver des conseils pour une vie nomade, dans un camping-car.

Pour aller plus loin

Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik

Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik- vivre en famille en camping car

ACHETER LE LIVRE

Ce livre nous a conforté dans l’idée que notre Catastrophe en cadeau et la résilience ne sont que du positif.

Je pense trop de Christel Petitcollin

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Pour apprendre à ne pas se poser trop de question.

Park4night

park4nightPark4night pour iPhone/iPad

Park4night pour Android

Le site web

Utilisée pour trouver des places où stationner son camping-car en France

Ce sont 2 livres qui m’ont réconfortée. Il y a tout plein de livres sur le changement de vie mais comme pour nous, nous n’en avons pas eu le choix et puis, le choix tue le choix, nous avons suivi notre chemin sans prendre le temps de nous documenter

Merci à Stéfanie, Christophe et Jade pour ce bouleversant témoignage, leurs précieux conseils et leur sympathie. 

Si, vous aussi, vous avez changé de vie et désirez partager votre expérience et vos conseils avec nos lecteurs, n’hésitez pas à nous contacter.