C’est l’histoire d’une personne talentueuse mais qui ne croyait pas assez en elle. L’histoire (trop commune) d’un perfectionniste qui remettait toujours au lendemain le reste de sa vie. Mais c’est une belle histoire ! Car cette personne s’est formée. Cette personne a pris confiance en elle. Et, finalement, cette personne s’est lancée !

Cette personne, certes, ce peut être vous aujourd’hui, et vous demain. Mais ici, en l’occurence, cette personne (qui devrait vous inspirer) était chauffeur-livreur. Elle travaillait pendant de très longues journées, dans des conditions plutôt exécrables.

Du jour au lendemain (ou presque), sa vie a basculé… Mais lisez plutôt son interview.

Peux-tu te présenter ? Qui es-tu ? Quel âge as-tu ?

Bonjour à toutes et tous ! Je m’appelle Séverin (oui, ça existe), mais vous pouvez m’appeler Sév.

Je suis rédacteur web freelance depuis maintenant un peu plus d’un an sur la plateforme ComeUp.com, sous le pseudonyme Sev_Redac.

J’ai 33 ans à l’heure où j’écris ceci, peut-être 34 quand ces lignes paraîtront. 😉

J’ai commencé mon activité de rédacteur web fin septembre 2018, en parallèle de mon job salarié ; j’ai cumulé les deux pendant 3 mois, d’octobre 2018 à décembre 2018, avant de démissionner en janvier 2019 pour me lancer à temps plein dans la rédaction.

Raconte-nous ta vie d’avant : quelle était ton activité professionnelle ?

Cela pourra étonner, mais j’étais chauffeur-livreur. Ça semble n’avoir aucun rapport, et c’est sûrement le cas !

J’ai toujours été passionné et doué pour la lecture et l’écriture, ce qui est une caractéristique familiale partagée par mes parents et mes deux frères. Les aléas de la vie font que j’étais livreur avant ma reconversion.

Ma vie était, je suppose, assez proche de celle de beaucoup de salariés : se lever le matin sans en avoir envie, faire sa journée, et attendre impatiemment le week-end et les vacances (encore que, ayant travaillé des années en intérim sans prendre de vacances, j’avais pris l’habitude de passer 12 ou 16 mois de travail ininterrompus sans trop de soucis).

Je ne renie pas du tout mon ancien job, qui me plaisait assez, intrinsèquement. En revanche, je travaillais dans une boîte à l’ambiance déplorable, aux ordres de patrons que j’estimais être des modèles d’incompétence. Je considérais que beaucoup de collègues tiraient au flan, et que c’était toujours à moi, qui en faisais le plus, qu’on en demandait, du coup, toujours plus.

Et comme j’ai toujours été assez réservé et réticent à l’affrontement, ou à « ouvrir ma gu… » 🤬 pour le dire crûment, j’avais l’impression qu’on profitait de moi pour me faire faire plus que les autres. Ce qui a fini par pourrir le job lui-même, que j’aimais pourtant, en le rendant de plus en plus difficile – et long.

Tu as décidé de devenir rédacteur web. Pourquoi ce choix d’activité ? Quel a été le déclic ?

Ça n’a pas réellement été une vocation ou un « déclic ». Comme je le disais, j’ai commencé mon activité de rédacteur en parallèle de mon travail de livreur, parce que je cherchais constamment des moyens alternatifs de gagner de l’argent. J’étais donc tombé sur une formation dédiée aux micro-services sur ComeUp, mais j’en parle juste après. 😜

Convaincu par le potentiel de 5euros (aujourd’hui nommé ComeUp), j’ai voulu tester d’y vendre des services, et j’ai immédiatement et naturellement pensé à la rédaction web. D’une part, c’était à l’époque (et encore plus maintenant) une prestation plébiscitée sur le site, donc je ne m’inquiétais pas trop pour trouver des clients ; d’autre part, ayant toujours adoré écrire, et étant plutôt bon pour ça, il me semblait juste inenvisageable de me lancer dans autre chose.

Pendant mes 3 premiers mois où je cumulais 2 activités, j’ai constaté qu’il y avait effectivement un bel avenir dans cette activité, mais qu’il me serait difficile de dépasser un certain stade en ayant un temps plein à côté. Je m’en suis surtout rendu compte lors des dernières semaines de l’année : j’avais posé 3 semaines de congés (les premiers depuis plus d’un an !) fin décembre 2018, début 2019. Pendant ces « congés », je me suis concentré à fond sur ComeUp, pour savoir si oui ou non, il était envisageable de ne vivre que de la rédaction web.

À l’issue de ces 3 semaines, il a fallu faire un choix : reprendre le travail de livreur, ou tout plaquer pour devenir officiellement rédacteur ?

Ce fut difficile, car je n’avais pas de garanties absolues, mais j’ai choisi la démission et le changement. Mes patrons n’avaient pas la moindre idée de ce que je tramais, car moi-même, je ne pensais pas réellement à ça au moment de partir en vacances. Je les ai appelés quelques jours avant ma reprise officielle, et leur ai dit que je ne reviendrai pas.

Je n’ai pas vraiment eu de déclic, mais je me suis posé 2 questions (entre Dieu sait combien d’autres !) déterminantes :

« Est-ce que tu te crois vraiment capable, après ces 3 semaines intensives à bosser pour toi, de retourner te vendre à ces patrons ingrats et malhonnêtes, et de te relever tous les matins à heure fixe pour en faire toujours plus, en étant toujours payé pareil ? »

« Est-ce que si tu te plantes du tout au tout en démissionnant, et que ça ne mène nulle part au bout de quelques mois, ce sera vraiment la fin du monde ? Est-ce que tu finiras sous un pont, sans emploi et sans avenir, si TOUT se passait AU PLUS MAL ? ».

Les 2 réponses étant « non », j’ai fait le choix de l’inconnu. Le meilleur de ma vie, à ce jour.

Comment t’es-tu formé ? Comment t’es-tu lancé ?

Eh bien, pour ma formation comme mon lancement, je dois beaucoup à Patrice et Christine (coucou ! 👋🏻), qui, non contents de m’avoir aidé à mes débuts, me permettent en plus de m’exprimer ici pour les remercier !

J’ai découvert 5euros (ComeUp) et Patrice grâce à la présentation de sa formation sur le blog ABC Argent, que je lisais (et lis encore) beaucoup à l’époque. Patrice montrait qu’il était possible de gagner sa vie grâce à ComeUp, à condition de savoir quoi faire, et comment le faire. J’ai été convaincu, et ai suivi la formation.

Celle-ci était tellement complète qu’à son issue, tout était déjà préparé pour mon lancement officiel :

  • ma bannière était faite,
  • ma photo de profil et mes vignettes également,
  • mes descriptions de services,
  • ma bio,
  • mes options étaient déjà réfléchies,
  • ma page pro FB créée…

J’ai pris beaucoup de temps pour tout mettre en place en amont, la procrastination n’aidant pas. Mais j’ai fini par réunir tous les éléments, et donc, au moment de me lancer, j’étais, sinon fin prêt, déjà bien plus en place et « pro » que bon nombre de vendeurs de la plateforme.

Rapidement, j’ai aussi lancé de la publicité Facebook payante, toujours en suivant la formation de Patrice. J’ai annoncé mon lancement sur les groupes FB où je participais, sur mes pages pro et perso.

J’ai très vite beaucoup arpenté le forum vendeur de ComeUp, où je me suis fait rapidement remarquer – et je pense apprécier, « déformation professionnelle » d’ancien modérateur et administrateur de forums pendant peut-être 10 ans.

En communiquant de la sorte, j’ai pu avoir assez vite des premiers clients (que j’ai parfois aussi ramené grâce au forum vendeur). En pratiquant des prix bien plus bas que la concurrence à mon lancement, et ne comptant pas mes heures sur mes commandes, j’ai très vite récolté des avis très positifs, qui en ont amené d’autres, et le cercle vertueux s’est ainsi enclenché.

Par la suite, j’ai également suivi la formation de Patrice dédiée à la rédaction web, dans une volonté d’aller plus loin dans ce business, et de réussir à augmenter mes revenus pour une hypothétique reconversion.

Comment est ta nouvelle vie de rédacteur web ? Qu’est-ce qui a changé dans ton quotidien ?

Je ne veux pas « vendre du rêve », comme on dit, mais cette nouvelle vie est assez incroyable, objectivement.

Concrètement, je pourrais actuellement travailler moins de 4 heures par jour, pour gagner plus qu’avant (où je touchais un salaire un peu plus élevé que le SMIC), le tout en bossant où je veux, quand je veux. Dans les faits, je travaille plus que ça, car j’ai d’autres projets pour continuer de grandir, et développer mon business.

Mon seul prérequis pour travailler est d’avoir mon ordinateur portable, connecté à Internet ; s’il ne l’est pas en Wifi, je partage la connexion avec mon smartphone, et je peux donc littéralement travailler dans un parc, ou comme le veut le fameux cliché, à la plage.

Malgré que je me prévoie un planning quotidien des tâches à accomplir, si un jour, je n’ai pas envie de m’y mettre pour n’importe quelle raison, je peux me le permettre : je devrai juste compenser le lendemain.

Dans le même ordre d’idées, je suis bien plus disponible pour… tout, en réalité. 😁 Un rendez-vous médical, une invitation, un imprévu ? Dès qu’on me pose la question « quand es-tu disponible ? », le fait de pouvoir répondre « n’importe quand » est assez jouissif.

C’est dans ces moments-là que je réalise un peu mieux la « chance » que j’ai d’avoir une activité de rédacteur web freelance, qui me laisse autant de libertés. J’utilise des guillemets au mot « chance », car je ne suis pas là non plus par hasard, et travaille beaucoup pour pérenniser mon activité.

Dans mon quotidien, j’arrive désormais à beaucoup plus dormir, alors que j’étais constamment en manque de sommeil quand j’étais salarié. Je mange aussi à heures fixes, ce qui était un doux rêve en tant que livreur.

Combien de temps a-t-il fallu pour que tu gagnes ta vie comme rédacteur web ?

C’est une question très subjective selon moi, car la définition de « gagner sa vie » est fort différente d’une personne à l’autre.

Pour ma part, j’ai toujours été bien plus fourmi que cigale. Étant très peu dépensier, je n’ai pas besoin d’un gros salaire mensuel pour couvrir mes frais courants. Cela dépend, outre son style de vie, de l’endroit où l’on habite, et de moult autres facteurs. Bref, personnellement, je peux subvenir à mes besoins avec 1000 € par mois (bon, avec ça, ce n’est pas Versailles tous les jours à la maison !), et me satisfais de 1 200 à 1 500.

J’estimais pouvoir me reposer de façon fiable sur la rédaction web dès lors qu’elle me rapporterait au moins 1 000 € par mois, et espérais les atteindre en un an. Cela s’est réalisé durablement dès février 2019, soit 4 mois après mes débuts, 2 mois après ma démission.

Quelles furent tes pires galères depuis que tu es freelance ?

En tant que rédacteur web, un élément assez dur à vivre est les demandes de retouches sur mon travail, qui très souvent sont un peu (ou beaucoup) abusives. Encore à l’heure où j’écris ceci, un client qui me demandait un script pour une chaîne YouTube attend sa retouche du script initial. Il m’avait demandé de parler, dans ce script, des produits naturels et du développement personnel, les 2 axes de la chaîne. Je suis donc ses consignes, et quelques jours plus tard, demande de retouche, où je lis : « Pourriez-vous ne pas parler des produits naturels, mais plus du développement personnel ? ».

Voilà typiquement le genre de faits qui mettent mon calme et mon esprit à rude épreuve. J’ai aussi eu une fois un client d’une mauvaise foi incroyable, qui se plaignait d’avoir obtenu un résumé de 500 mots d’un article initial de 1 000 mots. Il espérait un « résumé » de… 1 000 mots, véridique. Alors que je lui avais signifié 3 fois avant et pendant la commande que le résumé ferait 500 mots. Après insultes et presque menaces, j’ai eu la chance qu’il ouvre un litige (car en tant que vendeur, on ne le peut pas sur ComeUp), ce qui a permis à la modération de me donner raison, et à mon travail d’être rémunéré, sans possibilité d’évaluation négative.

Dans les autres galères du rédacteur, devant l’affluence de commandes, je suis amené à déléguer du travail. Il m’est arrivé de récupérer des articles vraiment mauvais, mal écrits, ou même, une seule fois, carrément plagiés. Sans compter les prestataires qui te disent 3 jours avant l’échéance « désolé, j’ai un imprévu personnel, je dois annuler votre commande ». Résultat, c’est bibi qui doit faire le travail en urgence, et en parfois moins de 24 heures, pour des articles que je réalise normalement en plusieurs jours. Très désagréable expérience, et gros coup de pression !

Plus généralement, ma principale galère, en tant que freelance, a été et demeure la gestion du temps, et le « trop-plein » de liberté. Même un an plus tard, il m’est encore très difficile d’être efficace et productif, et de ne pas me disperser de nombreuses heures dans la journée, parce que je suis à la maison, et que j’ai X distractions à portée de main ou de clic. Je teste toutes sortes de choses pour m’améliorer là-dessus, mais je ne suis encore clairement pas au point.

Quelles sont les plus belles choses survenues depuis que tu es rédacteur web ?

Sans vraiment de hiérarchie, je dirais :

  • mon premier avis positif d’un client inconnu (même si je ne m’en rappelle plus en détail, et qu’il ne s’affiche plus sur le site tellement il y en a désormais :melon: ) ;
  • le fait d’être passé en interview dans un podcast, où je racontais mon parcours ;
  • chose plus belle encore, le retour de ma famille sur ledit podcast, qui disaient être fiers de moi ;
  • avoir rencontré plein de belles personnes grâce à cette activité (dont Patrice et Christine, of course !) ;
  • la première fois que j’ai pu déléguer du travail à quelqu’un, ce qui ne m’a pas seulement soulagé d’une charge, mais l’a aussi aidé, lui ;
  • apprendre plein de choses en permanence…

Bref, ce ne sont pas les beaux souvenirs qui manquent !

Si tu devais résumer en un seul mot ton état d’esprit depuis que tu es rédacteur web, quel serait-il ?

Pour répondre très précisément et aussi justement que possible à la question, je dirais : « ambition ».

Mon premier choix, par réflexe, aurait été « liberté ». Mais pour être parfaitement honnête, mon objectif est la liberté totale, celle de pouvoir travailler réellement zéro heure par jour, si le cœur m’en dit. Actuellement, ce n’est pas le cas, même si, comme je le racontais, je suis sans doute plus libre que la majorité des travailleurs salariés.

Je choisis donc « ambition », dans le sens où avoir réussi une telle reconversion en un temps record me fait désormais croire que tout est possible.

À mon lancement, je n’aurais pas cru une seule seconde pouvoir en arriver où j’en suis aujourd’hui avant plusieurs années ; je dirais même que je n’aurais peut-être même pas cru ça possible, tout court. J’entends par là, réaliser un tel chiffre d’affaires sur ComeUp, en tant que rédacteur. Ce succès éclair et surprise m’a gonflé d’une confiance radicale en mes capacités, et d’une grande certitude dans l’atteinte de mon objectif ultime, que j’évoquais juste avant.

Grâce à ce business que j’ai créé, quand je pense « liberté totale », je ne me dis plus « si », mais « quand ». Depuis que j’ai quelque succès dans ma carrière de rédacteur web freelance, j’ai l’impression de voir plus d’opportunités.

Quand je les envisage sur le long terme, je ne me dis plus, comme avant : « oui, ça marcherait peut-être, mais je n’aurais pas les qualités et la volonté d’y arriver ». Mais plutôt : « si je me lance à fond là-dedans, et que c’est aussi prometteur que ça en a l’air, alors je vais réussir ».

En gros, depuis que j’ai acquis une belle place sur ComeUp.com, j’ai radicalement boosté ma confiance en moi, et projette d’aller encore bien plus loin. Mon état d’esprit m’engage vers toujours plus de développement et de perfectionnement de mon business.

Alors qu’à mon lancement, je pensais que faire 1 000 € de CA mensuel serait un objectif ultime, qui me permettrait de démissionner et marquerait le succès définitif de mon entreprise, la réalité est finalement inverse : j’ai démissionné en premier, ai atteint ce seuil symbolique bien plus vite que prévu, mais le considère maintenant comme une toute première étape vers de nouvelles choses passionnantes et lucratives.

Quel conseil donnerais-tu à celui qui veut faire comme toi et devenir rédacteur web ?

Ça va paraître bateau, mais se former. Plus que la rédaction web en elle-même, dont les spécificités ne me semblent pas trop compliquées à comprendre pour qui sait et aime déjà écrire, c’est le marketing, la manière de se vendre, la relation client qu’il faut tâcher d’acquérir avant de se lancer.

Je pense qu’en rédaction web, comme en auto-édition, des gens forts talentueux en écriture vont estimer tenir là la qualité essentielle pour réussir. Qualité essentielle, certes, mais suffisante ? Non.

Je connais bien les vendeurs, notamment les rédacteurs, sur ComeUp. Certains écrivent très bien, mais n’ont que peu de ventes, car ils négligent l’aspect marketing. À l’inverse, certains des plus gros vendeurs du site, qui ne sont certes pas uniquement rédacteurs, mais proposent aussi de la rédaction, ont pas mal de lacunes en matière d’écriture, mais surpassent tous les autres dans leur capacité à se vendre.

Bref, si vous voulez vous lancer, ne négligez surtout pas l’aspect marketing, promotion, réseautage, copywriting de vos services… Formez-vous-y si vous ne maîtrisez pas du tout ces compétences, car la concurrence est telle que vos qualités d’écriture seules ne seront pas suffisantes – au début – pour vous faire remarquer.

Autre point : étant assez perfectionniste, j’ai du mal à encourager les gens voulant devenir rédacteur web et ayant des lacunes en français à le faire. Vraiment, si vous faites beaucoup de fautes, formez-vous d’abord à l’écriture, en règle générale, avant de vous intéresser à l’activité de rédacteur web. Je ne dis pas qu’il faut être irréprochable et ne faire jamais aucune faute pour se lancer comme rédacteur, mais si vous en faites de manière récurrente, et/ou des fautes si grossières que les clients les remarquent, je doute que vous réussissiez à percer.

En résumé : formez-vous, lisez, et écrivez ! Au niveau de la langue, lire et écrire restent les meilleures formations. Pour ma part, j’ai plus appris à (bien) écrire en rédigeant des dizaines de milliers de messages sur des forums internet qu’à l’école.

Dernier conseil : accrochez-vous au début. En rédaction web, comme ailleurs, lorsque vous débutez, par définition, on ne vous connaît pas. Alors que d’autres ont déjà fait leurs preuves. Dans ces conditions, pourquoi un client vous ferait confiance ? Vous devez lui fournir quelque chose de plus que les autres, et au commencement, ce bonus est souvent un prix inférieur, voire très inférieur, à la concurrence.

Si vous n’êtes pas prêt à travailler dur pour, soyons francs, peu de contrepartie financière aux débuts, vous risquez de ne pas enclencher le cercle vertueux qui vous permettra, dans un deuxième temps, d’augmenter vos prix et votre rentabilité.

Je finirai donc cette partie sur mes conseils par 2 poncifs : patience et abnégation. Encore une fois, c’est un cliché, mais si beaucoup de gens qui réussissent le disent, c’est que ça doit jouer un peu 😉

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci d’avoir pris la peine de me lire jusqu’ici ! Merci encore à Christine et Patrice de m’avoir invité sur le site. Je leur dois beaucoup, leurs grandes gentillesse et compétence m’ont énormément aidé à mes débuts. Patrice, Christine, merci encore pour tout 🙏

Ça me donne d’ailleurs une idée de « dernier mot ». Ç’aurait pu être un conseil, mais il faut bien s’arrêter à un moment ! Comme j’ai pu le faire avec mes hôtes, entourez-vous. Rejoignez des communautés de rédacteurs ou apprentis rédacteurs web, des groupes Facebook, des gens qui partagent vos intérêts et vos objectifs, quel que soit le support. Cela aide grandement à trouver la motivation et l’inspiration d’avancer, que ça soit en rédaction, ou n’importe quel domaine. Vous pourrez vous challenger avec vos collègues, vous entraider, vous soutenir dans les moments compliqués, profiter de l’expérience d’autres, qui sont passés par votre propres étapes de doutes et de questionnements…

Je vous assure que ça fait une grande différence par rapport à celui qui veut tout faire tout seul dans son coin.

Merci encore de votre attention, et bon courage dans toutes vos entreprises !

Un grand merci à Sév pour son témoignage. Si vous avez besoin d’un article de qualité, très optimisé. Découvrez son profil sur ComeUp.com pour en savoir plus.