Lisbonne, la famille nomade digitale visite la tour de Belém

Ce jour-là, notre choix s’est porté sur la tour Belém qui se trouve sur le bord du Tage. Impressionnante, elle est le témoignage de la grande époque Portugaise. La majorité des guides de voyage conseille de la visiter.

Une fois de plus il y a de la brume…ce qui gâchera évidement la vue magnifique que nous aurions pu avoir sur le fleuve Tage. Ce n’est pas cette fois-ci, non plus, que nous apercevrons la statue du Christ Roi, qui se trouve de l’autre côté de la rive.
Vous connaissez sans doute l’original qui se trouve à Rio  ? Nous avons aperçu cette statue, le jour de notre arrivée, en traversant le pont du 25 avril qui relie les 2 rives. Mais avec la pluie, nous avions eu du mal à bien la voir. Cela n’est que partie remise.

Mais revenons à notre tour qui est accessible par une passerelle.

il y a beaucoup de monde, en ce dimanche d’avril, dont de très nombreux français. Lorsque après une demi-heure d’attente nous atteignons l’accueil, nous passons un portique et nous sommes compté. Le fait de savoir le nombre de visiteurs présents en même temps a son importance.

Tour de Belém avec la famille nomade digitale

Nous commencerons la visite par une pièce très austère se trouvant au sous sol, basse de plafond, elle servait de cahot jusqu’au XIX ème siècle.

Pour pouvoir visiter les différents étages de la tour puis atteindre son donjon, il y a un escalier étroit en pierres et en colimaçon, par lequel il est impossible de passer à deux, et donc de croiser ceux qui descendent et ceux qui montent !

Après quelques marches grimpées, une alarme retentit, rassurez-vous, il n’y a pas le feu… il faut  cesser son ascension et s’arrêter à une salle à l’étage. Un système pas si bête en fait… sauf lorsque les visiteurs font preuve d’une absence totale de discipline.

 

Panneau éléctronique dans la tour de Belém que visite la famille nomadeA chaque étage, au-dessus de la porte, il y a un petit panneau électronique avec 2 flèches indiquant chacune un sens.

On peut monter lorsque la flèche vers le haut est verte et descendre lorsque c’est l’inverse. Cela peut paraitre simple et pourtant…  Il y a toujours des personnes pour ne pas suivre les consignes et qui continuent à monter et descendre, créant ainsi des embouteillages dans les très étroits escaliers… Du coup, alors que les gens sont censés pouvoir passer, ceux qui se croient très malins à passer quand ils ne le devraient pas, bloquent la circulation et plus personne n’avance… Un peu comme quand les voitures passent les feux rouges et se bloquent en plein milieu du croisement…

Nous  nous sommes retrouvés  bloqué dans une salle à attendre de pouvoir monter à notre  tour.  Il y a d’ailleurs des bancs pour s’asseoir en attendant de continuer son ascension vers le sommet du donjon. Pendant l’attente nous en profitons pour admirer l’architecture intérieure de la tour qui date du XVIème siècle.

Une vue du donjon de Belém avec la famille nomade digitale

 

Après quelques minutes, l’escalier se libère et nous pouvons donc atteindre la dernière étape de notre visite. La météo n’étant pas très clémente, la faim se faisant sentir, nous nous impatientons alors que nous poireautons pendant 30 mn! Et comme ce jour-là était brumeux et bien nous n’avons même pas pu en profitez pour faire de belles photos afin d’illustrer notre visite! 

Vue sous la brume du donjon de Belém avec la famille nomade digitale

Lorsque  nous sommes (enfin) redescendus nous avions la même expression de soulagement sur le visage  que les visiteurs que nous avions  croisés 1h plus tôt, comprenant donc trop tard que cela n’était pas dû à la fatigue des marches mais à la lassitude de l’attente ! Je ne pourrais pas vous dire si cela se passe ainsi systématiquement mais ce que je sais c’est que cela gâche un peu la visite.

Tour de Belém:
Avenida de Brasilia Lisbonne

Tarif : 6 euros. 
Horaires : ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 17h (18h de juin à septembre).