Violaine est une rédactrice web freelance exceptionnelle. Une nature vraie. Toujours sympathique et, tout à la fois, professionnelle.

En suivant l’une de nos formations pour se lancer dans la rédaction web, elle ne pensait pas réussir aussi vite. Mais son travail sérieux, son implication et son suivi méthodique des bonnes pratiques enseignées n’y sont pas étrangers.

C’est ainsi qu’elle a pu atteindre, sans aucune publicité ni sous-traitance, le joli chiffre d’affaires de 5000 euros pour le seul mois d’octobre dernier.

Vous voulez connaitre ses secrets de réussite ? Lisez son interview passionnante ci-dessous ! Et pour en savoir plus sur le métier de rédacteur web, je vous propose de lire le guide complet qui se trouve sur cette page.

Bonjour Violaine, peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?

Bonjour tout le monde,

Je m’appelle donc Violaine et j’ai eu 50 ans cette année, ce que j’ai bien du mal à croire. Comme quoi, c’est dans la tête, ou pas !

Je vis en Côte d’Or, à la limite du Jura, dans un tout petit village de 280 habitants, au bout d’une impasse et mes voisines sont des vaches. Je suis actuellement l’adjointe du maire et j’ai hâte d’arriver aux nouvelles élections pour céder mon siège et ne rester que conseillère municipale si je suis réélue. Les Magnotins (c’est notre gentilé) sont épuisants !

Je suis aussi impliquée dans l’association d’une amie dont la fille est handicapée physique. Je collecte pour elle des petits bouchons, stylos vides et autres babioles dont je remplis ma voiture parce que les équipements pour handicapés sont honteusement chers et les aides insignifiantes. Bien sûr, je me charge de toutes les rédactions dont l’association a besoin.

J’ai créé mon profil sur 5euros.com en février 2018. (NB : aujourd’hui, 5euros.com est devenu ComeUp.com.)

Raconte-nous ta vie avant, quelle était ton activité professionnelle ?

J’ai eu plusieurs vies, alors je vais tâcher de résumer. J’ai grandi dans la plaine jurassienne. À 18 ans, j’ai quitté ma province, bien décidée à empoigner la vie…

Je suis donc « montée » à Paris pour faire mes études de cinéma puis d’anglais.

J’ai commencé à travailler à 22 ans dans la production et la distribution cinéma et télévision, avant de me faire débaucher par une agence de publicité de cinéma. Mon boulot consistait à travailler sur les films – français et étrangers – terminés et d’en faire la publicité pour leur sortie : création de l’affiche et de toute la communication visuelle, achat d’espace publicitaire et promotion événementielle.

Absolument passionnant et j’ai eu l’honneur de travailler avec des créatifs – notamment des graphistes – de grand talent. Je me suis toujours approprié les travaux de rédaction : dossiers de presse, invitations, plaquettes, messages radio, titres, phrases d’accroche, etc., et personne ne m’en a jamais fait le reproche !

Beaucoup d’heures, toujours dans l’urgence, mais, avantage non négligeable du métier, toutes les avant-premières gratuites : cinéma, théâtre, spectacles, musées, expositions, concerts, tous les soirs, avec buffet à volonté.

Quand l’agence s’est faite racheter par un grand groupe, ça a commencé à moins me plaire parce que mes conditions de travail se sont soudain dégradées. J’avais 30 ans, alors plutôt que de râler et me morfondre, j’ai tout plaqué. J’avais fait le plein de la ville pour le restant de mes jours, il était temps que je retrouve la terre et les animaux. J’ai démissionné, vendu ma moto, quitté Paris et monté une boîte de publicité et signalétique à Dijon (non loin de mon Jura natal).

Mauvais concept, trop de naïveté, erreurs d’appréciation, trop de charges, dépôt de bilan trois ans plus tard et gros coup de mou, parce que j’y avais consacré toutes mes économies et je me retrouvais endettée.

J’ai enchaîné des boulots de salariée en tant que commerciale, mais sans entrain, ni conviction. En 2010, j’ai profité du récent statut de l’autoentrepreneur pour démissionner, parce que chat échaudé ne craint pas toujours l’eau froide.

La suite ne fut guère concluante, car je me suis essayée à plusieurs activités, mais je devais toujours revenir au salariat pour me renflouer.

Tu as décidé de devenir rédactrice web. Pourquoi ce choix d’activité ? Quel a été le déclic de cette reconversion professionnelle ?

J’ai toujours beaucoup lu et écrit, pour moi ou pour mon travail. Cela faisait un moment que je tournais autour du pot, parce que j’essayais de trouver une activité sur le net et je me suis même inscrite sur un site de rédacteur dont je me souviens plus du nom. Mais, je faisais tout ça de façon désordonnée, sans la réflexion et le recul qu’il aurait fallu.

J’ai aussi créé un site WordPress pour comprendre comment fonctionne Internet, le référencement, l’administration d’un site et tout le vocabulaire et la technique qui vont avec. Ça m’a pris énormément de temps et ça ne m’a jamais rapporté un sou, mais j’ai beaucoup appris et ça m’a fait gagner du temps pour mes services sur 5euros.

Je visitais régulièrement le blog de Nicolas d’ABC Argent et j’ai toujours trouvé ses articles très sérieux. Alors, quand j’ai lu le sujet concernant la formation de Patrice sur les micro-services, ça a éveillé mon attention. Le pouvoir de la recommandation est puissant.

Je n’avais pas un sou d’avance – j’étais même dans le rouge – j’avais dû reprendre un boulot alimentaire de salariée, et la raison me commandait de ne pas dépenser mon argent dans une formation pour laquelle je n’avais aucune garantie… C’est pour cela que j’ai immédiatement sorti ma carte bleue !

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Découvrez le profil de Violaine sur le site 5euros.com.

Comment t’es-tu lancée en tant que rédactrice web ?

C’était la première fois que j’achetais une formation. Je l’ai suivie scrupuleusement et j’ai respecté chaque étape avec application. J’ai créé trois services : rédaction, relecture et transcription. Je n’y croyais pas une seule seconde, mais j’avais payé pour ma formation, alors j’étais décidée à la mettre en œuvre, quoi qu’il arrive.

Le jour où mes services ont été mis en ligne – c’était un dimanche – j’ai reçu une première commande à 5 €. J’étais éberluée que quelqu’un trouve mon profil et clique sur ma vignette. Je me souviens que c’était un CV à relire.

Rapidement, ma promotion à prix cassés du premier mois m’a valu une cascade de commandes de rédactions à 5 € et autant d’avis positifs. Absolument pas rentable, vu le temps que cela me prenait et le prix dérisoire, mais la machine était lancée et c’était tout ce qui comptait.

 Là, je me suis dit que si j’arrivais à gagner 2 ou 300 euros pas mois, c’était toujours ça de pris. Mais je n’y croyais toujours pas plus que ça.

Et puis, je ne sais pas ce qui s’est passé, ça s’est emballé, même quand la fin de la promotion est venue. Les chiffres ont triplé le deuxième mois, puis encore triplé le troisième. Je n’ai jamais fait aucune publicité. Ma seule et unique action commerciale a été d’envoyer un message à une cliente qui m’avait dit qu’elle aurait besoin d’un autre article (qu’elle n’a d’ailleurs finalement jamais commandé). Depuis, je n’ai jamais rien fait d’autre. C’est un miracle qui se renouvelle chaque mois, sans que je me l’explique !

Je précise que Christine et Patrice ne sont pas étrangers à ce démarrage en trombe et je les remercie pour leurs commandes et leurs précieux commentaires sur mon profil.

Comment est ta nouvelle vie de rédactrice web ? Qu’est-ce qui a changé dans ton quotidien ?

Je travaille chez moi, au fin fond de ma cambrousse. Je vis enfin de mon activité d’indépendante et j’en vis bien. J’adore vivre en décalé, faire comme je veux, quand je veux, n’avoir de comptes à rendre à personne.

Quand je dois prendre un rendez-vous et qu’on me demande mes disponibilités, j’adore me dire que je n’ai QUE des disponibilités !

J’ai toujours été matinale, j’adore me lever à 5 heures du matin et être opérationnelle à 6. J’aimerais m’arrêter à midi, mais je suis obligée de m’y remettre un peu l’après-midi. Je compte encore augmenter mes tarifs en janvier pour gagner en rentabilité et réduire mes heures. Mon but n’est pas de vivre enchaînée à mon ordinateur.

Enfin, ça ne m’empêche pas d’aller monter à cheval deux fois par semaine, ce qui me prend à chaque fois la matinée.

Combien de temps a-t-il fallu pour que tu gagnes ta vie comme rédactrice web ?

Mon CDD est arrivé à sa fin lors de mon deuxième mois sur 5 euros. J’avais alors postulé un seul boulot, mais je n’avais pas été prise, parce que je ne parlais pas allemand, mais seulement anglais.

Un mois plus tard, donc à la fin de mon troisième mois sur 5 euros, la fille me laisse un message pour me dire que finalement, elle m’embauche. Seulement, entretemps, j’avais explosé mon compteur avec 2750 € de commandes. J’ai passé 24 heures à me torturer l’esprit à me demander si ce chiffre était un hasard et s’il était raisonnable de refuser un CDI.

Arrivée à la conclusion que ce n’était pas raisonnable, j’ai néanmoins refusé le CDI ! J’ai fait bien des erreurs dans ma vie, mais au moins je n’ai jamais eu de regrets, et ce n’était pas aujourd’hui que j’allais commencer.

Et la suite m’a donné raison. Je ne pensais pas une seule seconde qu’une activité sur 5euros pouvait être rentable ; encore moins rentable aussi vite ; et encore, encore moins que moi, je pourrais y arriver !

Et pourtant, les chiffres sont magiques avec une moyenne de 2000 € mensuels pour la première année. Pour celle-ci, je devrais terminer dans les 2600 €, soit 30 % d’augmentation du chiffre d’affaires d’une année sur l’autre, un délire absolu. Pour l’instant, grâce à l’ACCRE, je n’ai pas encore trop de charges et il faut rappeler que l’abonnement ne coûte que 36 € TTC et les commissions du site 1 € par commande.

J’ai rapidement abandonné les services relecture et transcription et créé un service fiches produits. Il est moins rentable par rapport au temps passé, mais m’apporte régulièrement de grosses commandes. Et puis, chaque mois, il y a toujours une ou deux commandes importantes en rédaction.

Dans tous les cas, je tiens à rester autoentrepreneur, alors je ne compte pas dépasser les seuils. Il est hors de question que je change de statut et que je me mette un boulet au pied avec des charges délirantes.

Je ne sais pas et ne veux pas déléguer, ça m’angoisse de ne pas tout maîtriser. Je sais que je suis nulle pour ça, que je perdrais du temps et me mettrais la rate au court bouillon inutilement. Je préfère tout faire moi-même.

Il m’est arrivé de me retrouver plusieurs fois dans le top 10 des revenus du site, mais j’ai appris que les premiers du classement sous-traitent beaucoup, et donc réduisent considérablement leurs marges. J’ai écouté une interview d’un des champions du top et je me suis rendu compte que sa marge n’était guère supérieure à la mienne. Donc, ça me va très bien comme je suis.

J’en profite pour dire un mot du grand luxe de ne pas avoir à brader ses tarifs quand on a suffisamment de commandes. Au début, j’ai cédé à des gens qui marchandaient mes prix, mais maintenant, je leur réponds juste « tant pis, j’espère que vous trouverez satisfaction auprès d’un de mes collèges ».

Ma seule préoccupation est de ne pas avoir de revenus passifs. J’ai créé un service qui vend un ebook (grâce à une autre formation de Patrice), mais je n’ai jamais trouvé le temps pour l’améliorer et le développer, notamment avec des options. Du coup, il ne me sert qu’a conserver une visibilité sur le site : quand je mets mes services en veille – parce que j’ai trop de commandes en cours et que je tiens à honorer mes délais – mes anciens clients arrivent toujours à me trouver, grâce à ce service e-book.

J’ai aussi un copain graphiste que j’ai rencontré sur 5 euros qui m’a créé un site pour relayer mes services, mais je ne l’exploite pas, parce que là encore, je manque de temps. Je voudrais surtout développer le blog consacré à la langue française, mais je cours, je cours…

​Quelles furent tes pires galères depuis que tu es freelance ?

Sincèrement, aucune galère. C’est parfois un peu chaud pour respecter les délais, mais c’est toujours passé.

Mon seul point noir est un avis négatif qui salit mon profil ! En plus, il est sur mon service fermé de relecture, mais il apparaît toujours et ça m’agace prodigieusement. C’est une commande pour laquelle je me suis pliée en quatre, j’ai accepté de travailler plus vite, j’ai accepté un surplus hors commande, et voilà la récompense : « il reste une coquille ». Depuis, j’angoisse à chaque nouveau client.

En parlant d’avis négatif – et plutôt que de parler de galères – j’ai expérimenté quelque chose de nouveau pour moi sur 5euros et de délicieux.

En mai dernier, j’ai eu énormément de commandes, donc j’ai mis mes services en veille pour les traiter. Chaque fois, je me disais « ça ira mieux la semaine prochaine et je les rouvrirai ». Mais ça n’allait jamais mieux, parce que, fait inattendu, des anciens clients se sont succédé pour me demander de les rouvrir le temps de passer commande. J’ai continué pendant quatre mois comme ça, de juin à septembre.

C’est le confort absolu, pas de messages toute la journée et pas de crainte de mauvais avis (je sais, je suis traumatisée !), puisque c’était des clients qui me connaissent et demandent – éventuellement, mais heureusement rarement – une retouche avant de laisser un avis positif.

J’ai pris un mois de vacances en septembre et là le chiffre des commandes a naturellement baissé. Le 1er octobre, j’ai tout rouvert, avec un peu d’angoisse. De nouveaux clients allaient-ils venir ? Et les anciens revenir ? Le 31 octobre, j’ai tout refermé avec un chiffre record de 5000 €. Bon, ce n’est pas tout de suite que je vais profiter de mes après-midis, mais j’ai l’esprit serein pour finir l’année !

Alors, s’il faut vraiment que je trouve un point négatif à cette activité, c’est que j’ai le cerveau en ébullition, il turbine toute la journée et je n’arrive plus à lire le soir. Impossible de me concentrer. Mais bon, je me dis qu’avec la troisième année qui se profile, je devrais mieux maîtriser mon emploi du temps et pouvoir reprendre la lecture qui me manque. Et puis, c’était vraiment pour trouver quelque chose de négatif !

 

Grâce à son activité de rédactrice web, Violaine peut gérer son temps afin de mieux profiter de la vie. (Ici, elle nous partage une photo sur son cheval ! 😁)

Quelles sont les plus belles choses survenues depuis que tu es rédactrice web ?

Les avis positifs ! Je suis sidérée par la gentillesse et l’enthousiasme des gens. Je voudrais en citer un que j’ai adoré. Il travaille pour une agence et m’avait déjà passé plusieurs commandes. Il me confie l’écriture de tout un site pour des viticulteurs du sud-ouest, avec l’historique de la région depuis l’antiquité, l’histoire de la viticulture, la géologie de la région, etc. Passionnant ! À la fin, il est très content de mes textes et me dit « Mes clients ont de la chance de vous avoir eue comme rédactrice ». C’est tellement gratifiant de travailler pour des gens reconnaissants.

J’ai aussi fait des tas de rencontres virtuelles – clients, rédacteurs, graphistes, participants aux groupes Facebook… – qui sont aussi intéressantes et enrichissantes.

Sinon, je dors bien (ce qui est nouveau, tout arrive !) et je suis ravie de me lever pour travailler. Il y a bien sûr des sujets plus intéressants que d’autres, mais me dire que je suis payée pour m’instruire, je ne pensais pas que ça pourrait m’arriver.

Et puis, je dois avouer mon bonheur d’avoir ressorti mon sac à dos et mes chaussures de ski. Je ne suis pas une adepte de la société de consommation, loin de là. Si vous voulez me punir, il faut m’envoyer faire les boutiques. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’argent pour vivre, mais j’adore voyager.

Je n’ai pas du tout l’esprit nomade comme Christine et Patrice, j’aime être sédentaire, retrouver mon chat, mon cheval, mes arbres fruitiers, mes voisines les vaches… Mais, voyager un mois ou deux par an, plus une ou deux semaines de ski me permettent de me délester facilement d’euros que je n’emporterai pas dans ma tombe. Il ne doit rien rester !

Si tout se passe bien, ma prochaine destination est le Groenland. Je voulais y aller cette année, mais une méchante tempête a arraché mon portail, ma palissade et une partie de mon toit. Elle m’a obligée à me rabattre sur le Portugal (moins cher) que j’ai adoré, mais qui manque cruellement de banquise.

Sinon, l’appartement de ski est réservé pour février prochain et le grand luxe avec 5 euros est de pouvoir partir avec mon ordinateur portable. Il me dépannera si je n’arrive pas à finir toutes mes commandes à temps et me permettra aussi de garder le contact et accepter de nouvelles commandes.

Si tu devais résumer en un seul mot ton état d’esprit depuis que tu es rédactrice web, quel serait-il ?

J’hésite entre liberté et sérénité, car elles sont pour moi indissociables.

Quel conseil donnerais-tu à ceux qui veulent faire comme toi et devenir rédacteur web ?

Il me semble qu’il faut déjà avoir le goût de la lecture et de l’écriture et qu’il ne faut pas le faire uniquement pour des raisons alimentaires.

Il faut lire, se former, être curieux. Je suis persuadée qu’il faut aussi s’intéresser au fonctionnement d’Internet, parce qu’il s’agit bien d’écrire pour le net. Il faut donc connaître les bases du référencement, la façon dont se gère un site, les plugins comme Yoast, les balises et meta, les outils qui passent nos textes à la moulinette… Ça fait partie du job.

Je pense qu’il ne faut refuser aucune commande, sauf sujets rédhibitoires (pour moi par exemple le foot !), parce qu’on ne sait jamais à qui on a affaire. Au cours de mon troisième mois sur 5 euros, j’ai accepté un article à 15 € sur l’amour et la voyance. Je suis cartésienne et plus que réservée sur la nature humaine. Bref, difficile de me proposer un sujet qui me convienne moins. J’ai néanmoins travaillé le texte avec le plus grand sérieux. Bien m’en a pris, car il s’agissait d’une grosse boîte de voyants par téléphone qui m’a passé ma première grosse commande dans les 700 € !  

Je traite aussi tous les clients de la même façon, quel que soit le montant de leur commande. Bien sûr, j’ai mes chouchous, mais à la base, je les considère tous sur le même plan.

Il faut être professionnel et respecter ses engagements. Je connais plusieurs personnes qui gagnent très confortablement leur vie sur Internet, mais je n’en connais aucune qui attende que ça lui tombe tout cru dans le bec. Il y a derrière chaque entrepreneur qui réussit beaucoup de travail.

Le travail paie dans tous les sens du terme, c’est une valeur saine, c’est valorisant et puis moi, ça me donne la pêche, je suis à fond tout le temps.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

5 euros m’a permis d’obtenir l’indépendance financière en trois mois et je ne suis pas la seule, c’est bien la preuve que c’est possible. Il n’y a aucun investissement financier, ce qui est assez incroyable (on ne peut pas parler d’investissement pour un abonnement à 6 ou 36 € par mois !).

Chaque jour des sites se créent, ce qui représente autant de pages vides. Internet est comme la nature, il a horreur du vide, il faut donc des rédacteurs pour créer le contenu qui va le combler.

La formation de Patrice est vraiment top et il faut aussi mentionner les mises à jour qui sont toujours pertinentes. J’ai suivi trois de ses formations et elles ont pour point commun d’être exhaustives. Elles traitent à la fois du fond et de la forme, on sent qu’il y a de la recherche et de la réflexion. Elles sont très concrètes, avec une multitude d’astuces et d’outils magiques.

Il faut suivre les formations de Patrice avec application et ne pas se laisser piéger par la procrastination. Allez-y à fond et, si vous travaillez sérieusement, sachez que vous êtes sur le point de commencer une nouvelle vie.

Merci encore à Christine, à Patrice et aux courageux qui sont arrivés au bout cet article.

Bonne route à tous !

Un grand merci Violaine pour cette interview pleine de bons conseils. Et pour ceux qui se posent la question : c’est bien le chat de Violaine sur l’image en entête de l’article. 🙂 Et les conditions de travail, si on en parlait ?

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Voici un article très complet qui va vous plaire : Comment devenir rédactrice web et se former à la rédaction web.