Vie nomade a plein temps - digital nomad en famille au japon Nous avons entamé notre 9e année en tant que famille nomade digitale, c’est fou, non ? Qui aurait cru ça ?

Je ne pense pas que lorsque nous avons décidé d’adopter ce style de vie en fin 2012, nous imaginions qu’il durerait aussi longtemps.

Il y a eu des hauts et des bas, comme dans toute vie, qu’elle soit sédentaire ou bien nomade. Mais tellement de choses positives en ressortent lorsque j’y réfléchis !

Vie nomade à plein temps : les 9 leçons que j’en tire

Donner du sens à sa vie

Je me suis libérée d’un quotidien classique pour devenir une entrepreneuse nomade en famille. Donnant ENFIN un vrai sens à ma vie. Et, sincèrement, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prises ! Je suis fière du chemin parcouru à ce jour, des obstacles surmontés. Petit à petit, j’ai trouvé un nouveau sens à ma vie.

Je ne pense pas être la seule à avoir ce besoin-là ?

Qui ne s’est jamais posé la question suivante : « Pourquoi est-ce que j’existe ? Quel est le but de ma vie ? … »

Accepter le changement

Au fil des années, je réalise qu’il ne faut pas craindre le changement. Bien au contraire. Il peut être très stimulant. Être sans domicile fixe. Changer de logement tous les 1 à 3 mois en vivant en Airbnb. Changer de pays, de continent. Se laisser guider par l’inconnu et s’adapter à toutes les situations en gardant foi en soi, en sa famille. C’est ce qui pimente ma vie. Moi qui étais pourtant si casanière ! Me voilà à m’impatienter et à trépigner lorsque nous restons plus de 3 mois au même endroit.

Apprendre chaque jour

On s’imagine souvent que, dès que nous quittons le système scolaire, nous n’avons plus besoin d’apprendre. Nous nous lançons dans la vie active et nous nous concentrons exclusivement sur cet emploi.
Puis sur le suivant.

Nous n’exploitons que rarement tout ce temps qui nous est pourtant donné pour apprendre de nouvelles choses. Il y a 1440 minutes dans une journée ! Les utilisons-nous toujours comme il le faudrait ? Bien sûr que non ! Il existe de nombreuses manières d’enrichir son quotidien, de cultiver son cerveau et son âme et ce, à tout âge !

Se délester des choses non essentielles

Forcément, une vie nomade à plein temps va de pair avec le minimalisme. Ce concept, de plus en plus populaire, qui nous explique comment vivre avec peu tout en vivant mieux, nous l’avons adopté assez facilement. J’ai lu quelques livres sur le sujet. J’ai pioché, de-ci de-là, ce qui pouvait correspondre à notre situation et j’ai fait, là aussi, à ma façon.

Être minimaliste ne signifie pas ne plus rien posséder. Le minimalisme, c’est garder avec soi les objets qui nous sont utiles ou qui nous procurent du plaisir.

Il n’est pas nécessaire de tout plaquer et partir en voyage autour du monde pour désencombrer sa maison.

On peut faire le choix de libérer de l’espace dans son lieu de vie, simplement pour se sentir mieux dans sa maison et dans sa tête.

Avoir l’esprit plus libre. Passer moins de temps à nettoyer, laver, réparer, ces objets du quotidien qui ornent nos étagères et remplissent nos armoires. Et, de cette façon, récupérer du temps pour soi et ses proches.

Éviter les gens et les discussions toxiques

Au moment de changer de mode de vie, j’ai réalisé que mon temps n’était pas extensible. Pour nous tous : nos heures sont comptées. Et c’est ce constat qui me pousse, de plus en plus, à ne pas gaspiller inutilement ce temps si précieux. Comment ? En nous entourant des bonnes personnes et ainsi apprécier leur compagnie. En évitant les discussions stériles et qui ne mènent à rien. Renoncer à certaines personnes fait partie de ce cheminement. Ce n’est pas quelque chose de facile à faire. Mais, parfois, ces relations ont atteint un niveau de souffrance tel que les conserver n’a plus de sens.

Regarder ses échecs en face

Une vie sans aucun échec, cela n’existe pas ! Nous en avons tous connu. Des petits ou des grands. Qu’ils soient scolaires, privés ou professionnels. Et cela fait partie de notre apprentissage. C’est ce qui nous fait grandir et nous rend plus forts. Ils sont formateurs. Il faut les accepter, les regarder bien en face et en tirer les conclusions qui s’imposent.

Oser sortir de sa zone de confort

Faire le choix de devenir nomade en famille quand on a la quarantaine bien entamée, cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Si l’envie de ce changement se faisait de plus en plus insistante, cela m’effrayait tout autant. Timide, introvertie… Le courage aurait dû me manquer au moment de sauter le pas. La petite voix au fond de moi qui m’a si souvent retenue ne s’est pourtant pas faite plus imposante. Bien au contraire ! Cette nouvelle vie m’attirait comme un aimant. Et, aujourd’hui encore, je ne m’imagine pas y renoncer.

Vivre le moment présent

L’autre chose que je retiens de cette expérience familiale de voyage longue durée, c’est la simplicité de certains moments. C’est combien il est important de ressentir de la reconnaissance pour les bonheurs les plus simples de la vie. Ce sont ces moments presque banals qui ont le plus de valeur à mes yeux.

Ne jamais avoir de regret

Enfin, il faut laisser de côté ses peurs, ses pensées limitantes et CROIRE en soi. Il faut se faire confiance. S’écouter. Parfois se secouer un peu pour se donner du courage. Chaque moment mérite d’être vécu intensément, pour que jamais on ne puisse éprouver le plus petit regret.Le meilleur moyen est de passer à l’action lorsque le signal est au vert. De ne pas se poser 36000 questions.

Conclusion

Au travers de ces 9 leçons que j’ai pu apprendre au cours de ces 9 années à voyager tout en travaillant à distance, je vais conclure sur ceci :

La vie nomade à plein temps en famille est une merveilleuse aventure pour moi : elle n’est pas forcément faite pour tout le monde.

Personnellement, ce quotidien fait de voyage permanent m’a offert la chance  de vivre, ressentir, apprendre mille et une choses.

il m’a permis d’évoluer, et surtout de me créer une vie dans laquelle je me sens pleinement à ma place.

ENFIN.