Je vais être franche avec vous.

Je suis une personne qui manquait souvent de confiance en moi. Oh, je ne suis certainement pas la seule et c’est peut-être aussi votre cas !

Je reconnais que, depuis 2013, j’ai pas mal évolué et que j’ai osé nombre d’actions dont je ne me croyais pas capable.

Mais, parfois, j’ai pu encore sombrer dans ce mauvais travers de ma personnalité. Et la faillite de notre entreprise en 2017 y a contribué.

C’est pour cela que pendant des mois, je me suis sentie dépassée, parce que je ne savais pas comment reprendre le fil de ma vie professionnelle.

Comment trouver une activité numérique qui m’apporte satisfaction et sérénité ? Une activité dans laquelle je m’épanouisse ? Ou je puisse être « moi-même« .

Et, surtout, suis-je capable de me reconvertir professionnellement à mon âge ? En ai-je les capacités ?

Ce sont ces questionnements qui me trottaient dans la tête suite à la fermeture de notre entreprise en janvier 2017. Faire une croix sur une activité qui a été notre univers professionnel pendant presque 12 ans, cela ne se fait pas en un claquement de doigts !

Changer de vie professionnelle quand on a plus de 45 ans

Pendant plusieurs mois, j’ai traîné, tel un boulet, derrière Patrice (Note de Patrice : ce n’est pas du tout mon avis !).

Il avait su  se reconvertir dans la rédaction web , se trouver une nouvelle activité et j’étais fière de lui. Il nous sortait d’une situation difficile et que nous pensions sans issue.

De mon côté, je ne savais pas trop quoi faire. J’entrai dans une phase de recherche, de doutes. Je remettais en cause  mon potentiel. Je n’avais plus aucune confiance en mes compétences, en ce que je pouvais entreprendre.

J’étais dans une période de dénigrement.

Nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, à une remise en question de notre quotidien et cela ne se fait pas toujours en douceur. C’est dur d’admettre l’échec, mais c’est encore plus dur lorsque l’on ne trouve pas comment le surmonter. Comment passer à autre chose.

Pendant des années, j’ai géré le service client de notre entreprise, les échanges avec les fournisseurs, les réseaux sociaux, l’administratif, j’ai emballé et expédié des milliers de colis (avant notre vie nomade ou pendant les périodes de fêtes de fin d’année)… Des routines qui, lorsqu’elles ont disparues, ont fait un grand vide dans mon quotidien.

Rebondir après un échec et croire en soi !

Certes, je ressentais un certain ennui, de la lassitude dans des tâches que je répétais jour après jour depuis un certain temps. Je n’attendais rien de nouveau sur le plan professionnel. J’effectuais tout cela  sans grande conviction, en mode automatique. Même si j’aimais mon travail, je ne voyais pas comment évoluer. J’avais le sentiment d’en avoir fait le tour.

Mais il me définissait, sur le plan professionnel. Vous voyez ce que je veux dire ?

Et surtout, je pensais ne pas pouvoir faire autre chose.

Là aussi, vous comprenez peut-être ce ressenti.

Finalement, il fallait certainement que l’on perde notre entreprise !

Je recevais, par cela, ce gros coup de pied au derrière qui me manquait pour me pousser à faire autre chose. Une activité qui soit  en accord avec mes envies. Un travail qui me corresponde.

Se remettre en question

Nous sommes tous pareils : nous prenons en pleine face ce qui nous arrive, en s’imaginant que c’est la pire des catastrophes, que jamais on ne s’en remettra. Que notre monde s’écroule et que nous n’y pouvons rien. Et cela est encore plus brutal lorsque l’on a la quarantaine bien entamée.

Je me souviens avoir lu un article qui abordait le délicat problème de la recherche d’emploi pour les personnes à partir de 40 ans. Le monde du travail, soudain, leur ferme les portes, parce que « trop vieux »…

Vous vous rendez compte ? Dans certaines entreprises, on est trop vieux quand on dépasse 40 ans !!

Le mot « sénior » y était écrit. Ce n’était pas la première fois que je lisais que l’on était qualifié de « sénior » à partir de 45 ans… incroyable non ?

Comme si passé cet âge, nous n’étions plus capable d’enthousiasme, comme si on avait moins de valeur, moins de compétences.

Certes, selon les métiers, nous devons nous former, nous remettre à niveau, changer totalement de domaine. Mais il nous reste encore autant d’années à vivre que celles passées, ce n’est pas un peu tôt pour dire au gens qu’ils ne valent rien sur le marché du travail ?

Heureusement, s’il y a une chose que la vie nomade nous a appris, c’est bien à être totalement indépendants et à ne compter sur le « système » pour aucun aspect de notre quotidien.

Faire le bilan de ses compétences

Alors j’ai réfléchi à ce que j’aimais faire. J’ai décidé de réaliser un bilan. J’ai pris une feuille de papier et un stylo.

J’ai tracé 2 colonnes : d’un coté j’ai noté :  « je sais faire… », et de l’autre : « j’aimerais faire… ».

J’ai réfléchi à mes forces et mes faiblesses. J’ai listé ces activités qui me mettent du baume au coeur, et aussi celles que j’envisage mais sans trop savoir comment débuter.

Je me suis posé les 2 questions suivantes  :

  • « Qu’est ce qui me rend heureuse et fière du travail accompli ? » 
  • « Quelle est l’activité que je peux faire pendant des jours, des mois, sans me lasser ? » 

Bingo !

A ce moment, tout est devenu plus lumineux. Moi, qui me croyais sans qualifications, je comprenais enfin que tout ce que j’avais fait, appris, au fil des ans, m’avait apporté de l’expérience.

Trouver sa voie professionnelle

Alors qu’il y a 5 ans, j’étais paniquée à l’idée d’écrire des articles, j’ai pris goût à cela.

Même si je n’étais pas régulière (du temps de notre entreprise), ce n’étais jamais une corvée pour moi que de rédiger des articles. Parce qu’écrire sur nos voyages, notre organisation cela me plait. J’ai pris peu à peu confiance en moi, osant rédiger des guides numériques comme celui sur le métier de rédacteur web ci-dessous.

Si ce métier vous intéresse, je vous invite à le télécharger en cliquant ICI.

Mes envies me portent de plus en plus vers des activités plus professionnelles telles que l’écriture, le blogging, le développement personnel et même la création d’une formation en ligne pour débuter son activité d’assistante virtuelle. C’est fou, non ?

Partager, être à l’écoute et conseiller sont devenus des actes quotidiens. Je me sens utile et c’est quelque chose qui fait naturellement partie de moi. Il y a encore quelques mois, je ne savais pas comment exprimer ce trait de caractère.

C’est au travers du blog et des réseaux sociaux, des rencontres en vrai, des interviews par Skype, que ma timidité maladive s’évaporait peu à peu. Notre changement de vie m’a transformée lentement mais profondément.

Et si je peux accompagner d’autres personnes vers leur épanouissement personnel, j’en serai heureuse. J’ai défini ma vision de la vie telle que je la souhaite et c’est sur cela que je travaille depuis plusieurs mois.

Se former à un nouveau métier à tout âge

Il n’y a pas d’âge pour apprendre et pour se reconvertir. J’ai décidé d’approfondir certains domaines afin d’en connaitre le plus possible sur tout ce qui touche au blogging et aux médias sociaux.

J’ai repris les bases car de nombreux changement ont eu lieu ces dernières années et qu’il faut savoir rester focus de partout.

J’avais délaissé Pinterest au profit d’Instragram mais, depuis quelques mois, j’ai décidé de repartir sur de bonnes bases. Tout comme sur Youtube. Non pas que je souhaite devenir une youtubeuse/influenceuse, mais parler face caméra est un défi qui me fait avancer.

M’exprimer devant un objectif, seule, a été un énorme challenge pour moi lorsque j’ai commencé à le faire il y a quelques années.

Vous n’imaginez même pas dans quel état de stress je me trouvais lorsque je devais m’exprimer dans nos vidéos ou dans celles de notre boutique.

J’avais l’impression parfois de « buguer » complètement. Je pouvais rester figée de longues minutes sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche.:)

Au fil des vidéos, j’ai réalisé que je pouvais partager beaucoup plus que nos paysages de voyages.

Oser se dépasser

Que changer de vie professionnelle à 48 ans pouvait être une source de partages supplémentaires.

Ce sont ces réflexions qui m’ont menée, petit-à-petit, à m’intéresser de plus en plus au développement personnel, au travers de nombreuses lectures, mentors et coachs au parcours inspirants.

Depuis plus de 10 ans, vous êtes nombreux a vouloir donner un nouveau souffle à votre quotidien et à me poser des questions en privé.

Vous ne voulez pas nécessairement tout plaquer et devenir nomades comme nous l’avons fait, mais simplement reprendre le contrôle de votre vie et être heureux.

Changer de vie cela peut se faire de différentes manières comme je l’explique dans la vidéo ci-dessous :

Oser ses rêves et dépasser ses limites

Bref, en faisant une petite introspection – cela fait du bien parfois -, j’ai réalisé que j’avais trouvé ce que je voulais faire à présent.

Que ma vie professionnelle, la vraie, démarrerait sur le terreau du décès de notre entreprise. Que je pouvais faire bien plus que rebondir : m’épanouir dans de nouvelles activités !

Rédiger sur ce blog est un vrai plaisir et je vous remercie sincèrement pour les commentaires que vous laissez sous mes billets, ou les mots d’encouragements que vous m’écrivez par mail.

J’aime partager mon expérience sur notre changement de vie mais aussi sur toutes ces étapes qui contribuent  à  y mener.

Quand je fais un bond dans le passé, je réalise que j’ai accompli beaucoup de choses dont je peux être fière et qui m’ont permises de me construire. Que j’apprends chaque jour.

Que j’évolue, toujours.

Et ce n’est que le début.

Nous sommes nombreux et nombreuses a être dans cette situation. Nous oublions malheureusement la richesse de l’expérience que nous portons en nous.

Le quotidien, la routine, la douleur, l’environnement, le système, nous emprisonnent et nous en venons à nous « oublier » nous-même.

Non, nous ne sommes pas « finis » parce que certains nous considèrent comme « trop vieux », ou que l’on s’imagine -à tort – n’avoir aucune compétence pour tel ou tel travail.

Aujourd’hui, tout s’apprend en ligne ou presque ! Vouloir profondément, c’est pouvoir assurément.

Il m’aura fallu quelques mois pour comprendre et identifier quelle était ma mission de vie, mais je pense sincèrement l’avoir découverte et cela a un effet boostant, comme une sensation, jusque dans les tripes, que je suis là pour ça !

Je sais enfin pourquoi je me lève le matin, et cela change tout dans la perception que j’ai de mon avenir.

Et vous ? Vous arrive-t-il parfois de douter de vous à cause de votre âge ? De votre passé ? De vos échecs ?

Dites-moi votre ressenti en commentaire ci-dessous : ce sera la première action à mettre en route pour faire déguerpir ces mauvaises pensées !